Autres activités

Il s’agit d’activitĂ©s de moins importance telles que l’arboriculture, l’artisanat, le commerce, la chasse et la cueillette.

L’arboriculture est une activitĂ© qui prend de plus en plus d’ampleur dans la rĂ©gion de Thionck-Essyl. Elle concerne surtout les plantes suivantes : manguiers, orangers et tout rĂ©cemment l’anacardier. L’arboriculture constitue Ă  ce jour l’une des premiĂšres sources de revenus pour les populations. La production de mangues et d’oranges est estimĂ©e par la municipalitĂ© de Thionck-Essyl Ă  800 tonnes par an.

Les artisans locaux (forgerons, cordonniers, vanniers, menuisiers, tailleurs, etc.) produisent plus pour satisfaire un besoin immédiat que pour mener une activité typiquement économique génératrice de revenus monétaires.

Le commerce est une activitĂ© menĂ©e surtout par les peuls et maures qui ne se livrent qu’au commerce des produits manufacturĂ©s. Les populations autochtones ne l’exercent qu’en pĂ©riode de fruits mĂ»rs (oranges, mangues, etc.). Le commerce de mangue et d’oranges constitue une source de revenus trĂšs importante.

La chasse et la cueillette sont longtemps demeurĂ©es des activitĂ©s Ă©conomiques de subsistances. C’est toujours d’ailleurs le cas pour la chasse. Quant Ă  la cueillette, elle est en train d’Ă©voluer, au fil de ces derniĂšres annĂ©es, vers un secteur Ă©conomique hautement gĂ©nĂ©rateur de revenus monĂ©taires. Elle est essentiellement pratiquĂ©e par les jeunes et surtout le monĂ©taires. Elle est essentiellement pratiquĂ©e par les jeunes et surtout les femmes et concerne des produits tels que le « solom » (Dialiumguineense), « guy » (Andansoniadigitata), le « ditah »

(Detariumsenegalense), les palmistes (Elaeis guineensis), le « nĂ©rĂ© » ou « « Ă©gilay » (Parkiabiglobosa), etc. Certains de ces produits sont cueillis et vendus sur place Ă  des revendeurs, d’autres sont transformĂ©s avant d’ĂȘtre acheminĂ©s vers les centres urbains du pays : Bignona, Ziguinchor, Kaolack, et surtout Dakar. 

En somme, cette premiĂšre partie a permis de dĂ©gager les principales caractĂ©ristiques du milieu gĂ©ographique de la rĂ©gion de Thionck-Essyl. Ce milieu prĂ©sent connaĂźt une certaine diversitĂ© du point de vue physique. Les facteurs du milieu physique, succinctement analysĂ©s n’agissent pas sĂ©parĂ©ment, mais se conjuguent pour favoriser ou inhiber telle ou telle activitĂ© biologique. Ils prĂ©sentent des caractĂ©ristiques propices Ă  l’implantation des hommes. C’est ce qui justifie l’occupation lointaine de cette rĂ©gion par des populations venues du sud de la Basse- Casamance, dont la civilisation reposait sur les activitĂ©s agricoles et autres activitĂ©s Ă©conomiques. 

Vue de ce qui prĂ©cĂšde, la commune de Thionck-Essyl prĂ©sente un cadre propice au dĂ©veloppement. Par sa position gĂ©ographique (carrefour du Blouf), la commune constitue un pĂŽle d’échange entre les populations du Blouf. En sus, elle prĂ©sente, comme d’ailleurs toute la basse Casamance, un cadre physique favorable Ă  l’agriculture, Ă  la pĂȘche et Ă  l’élevage.

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