PĂȘche

Bien que traditionnels riziculteurs, les habitants de Thionck-Essyl pratiquent aussi la pĂȘche. ActivitĂ© de contre- saison agricole, limitĂ© aux eaux intĂ©rieures plus calmes des nombreux marigots ou bolong et des bas- fonds, la pĂȘche et la cueillette des mollusques en particulier les huĂźtres ont, de tout temps, Ă©tĂ© une source essentielle de protĂ©ines animales et localement, un produit de troc de premiĂšre importance. Elle se fait par le moyen du harpon, et plus rĂ©cemment Ă  l’Ă©pervier introduit au dĂ©but du XIX° siĂšcle par les pĂȘcheurs Nyominka. Les embarcations des pĂȘcheurs sont des pirogues monoxyles creusĂ©es dans le bois du fromager, de

5 à 10m long et 50 à 80cm de profondeur (M.C. Cormier, 1985). Elles sont propulsées à la rame ou à la voile. Les pirogues à moteurs sont introduites vers les années 70.

D’autres formes de pĂȘches sont aussi pratiquĂ©es par les femmes. Il s’agit de la pĂȘche appelĂ©e « jasax » qui consiste Ă  barrer une partie du cours d’eau pendant la marĂ©e haute et lorsque survient la marĂ©e basse, les poissons sont prisonniers et la pĂȘche appelĂ©e « jasef », ici les femmes traĂźnent des nasses en fibres de rĂŽnier (ganama) ou de petits filets avec lesquels, elles capturent des carpes et de petits mulets. Cette pĂȘche se pratique dans les chenaux Ă  marĂ©e haute.

La pĂȘche maritime, sur le modĂšle des pĂȘcheurs Ă©trangers (Nyominka, les Nguet- Ndariens) est aussi pratiquĂ©e.

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